COMICE CHAROLAIS
Un duel bon-enfant entre plaine et montagne

Le prix d'élevage d'ensemble s'est résumé en un duel bon enfant entre la Bresse et la montagne. Il a été attribué au GAEC Blanc de Curciat-Dongalon, qui a présenté un lot bien homogène de trois vaches laitonnes. «Un prix de commune et de famille» ont ironisé les montagnards qui en attendant la délibération, ont blagué et parié les restos sur la victoire de l'un ou de l'autre. Bon enfant ce comice, on vous dit !
Un duel bon-enfant entre plaine et montagne

Le GAEC Rousset Villeneuve d’Ambronay a fait coup double à ce concours départemental en remportant le prix veau mâle et veau femelle avec deux animaux issus du même père. Il se murmure que ce GAEC prépare avec grande importance le concours charolais de Beaucroissant à la mi-septembre en Isère.
Le Geray de St-Bénigne a emporté le prix de la génisse espoir avec Misère, un animal de 34 mois qui déjà à remporté le prix l’an passé dans cette catégorie et  au Simagéna de Paris Villepinte en février dernier. Une génisse sans doute mal baptisée !
Le Gaec de l’Alliance de Curciat-Dongalon a remporté quant à lui le prix d’honneur mâle espoir avec Mimosa, un taureau de 24 mois d’une tonne déjà primé en juin au concours inter région à Bourg-en-Bresse lors de l’Expo du Futur.
Le GAEC Cognat de Montréal-la-Cluse a remporté le prix concours vache avec Génétic.
Le trophée viande mâle est revenu au Gaec de l’Horizon Blanc, le trophée femelle à Christophe Félix de Mantenay-Montlin.
Le lot d’ensemble a été attribué au l’Horizon Blanc.
Le lot d’élevage des régions a été emporté par la Bresse.
Une trentaine d’animaux en provenance de dix exploitations ont été observés toute la matinée par les deux juges, Laurent Dutratre (Perrecy-les-Forges 71) et Benoit Buteau (Issy Leveque 71).

A l’issue de la remise des prix, le président Pierre Journet résumait : «Nous avons eu un peu moins d’animaux que les autres années (10 éleveurs présents) mais il y avait la qualité. Concernant le public, nous avons noté une baisse de fréquentation, sans doute du fait de la délocalisation et que la foire soit le samedi.  Il y a quelques années, le gymnase était plein lors du repas de midi. Il n’est pas facile non plus, la conjoncture n’aidant pas non plus, à motiver les agriculteurs pour se déplacer. C’est pourtant une forme de reconnaissance pour eux et cela peut leur permettre de vendre des animaux».

 

 

Foire agricole : une fréquentation en baisse

Délocalisée route de Servignat dans un champ non-loin de la résidence du docteur Perret pour cause de travaux à la Carronniere (qui n’ont d’ailleurs pas débuté), la foire agricole de Saint-Trivier-de-Courtes, n’a pas eu le succès populaire habituel. Malgré le fléchage, certains habitués n’ont pas trouvé le lieu de la fête et ont rebroussé chemin. La chaleur, la concurrence, le manque de communication, le programme réduit et le lieu difficilement carrossable notamment pour les personnes à mobilité réduite expliquent sans doute cela.