Accès au contenu
FILIÈRE

Le cheval, un atout pour l’agriculture française

Il existe un marché de la viande chevaline issue des races de trait. La section équine d’Interbev est à l’initiative d’opérations de promotion avec la restauration commerciale. D’autres suivront avec les circuits de distribution pour relancer la filière.

Le cheval, un atout pour l’agriculture française
Alain Fontaine, maître restaurateur et patron du restaurant Le Mesturet à Paris. ©DR

« Nous voulons remettre la production française de chevaux sur les rails », déclare Guy Arestier, le président de la section équine d’Interbev et lui-même éleveur de chevaux de trait dans le Lot. Viande populaire à l’origine (elle était beaucoup moins chère que le bœuf), la viande de cheval a quasiment disparu des tables françaises et la filière avec. Seuls 5 % des Français consomment de la viande de cheval, mais une étude réalisée par l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) et l’Inrae évalue à 15 % de la population française le potentiel de consommateurs. Ils n’en achètent plus car les grandes surfaces n’en proposent pas et les circuits traditionnels (les marchands forains et les boucheries hippophagiques) disparaissent. Ce que les Français consomment notamment dans les principales zones de chalandise que sont le Nord de la France et l’Ile-de-France, ce sont des animaux de réforme génér...

La suite est réservée à nos abonnés.