Dans les coulisses des Glorieuses de Bresse

« La volaille c'est plaisant à faire, cela permet de « sauver les meubles » car la production laitière seule ne suffit plus pour faire vivre une exploitation », confie Bruno Malin en ouvrant la grange où sont confinées les volailles fines dans leurs épinettes en bois fabriquées maison. Ses parents, maintenant à la retraite, étaient éleveurs de volailles et participaient aux Glorieuses. Il a grandi dans l'ambiance « préparation de concours » alors forcément lorsque Bruno a repris l'exploitation il y a dix ans, continuer la volaille s'est imposé comme une évidence. Son exploitation se compose de 3500 poulets, 70 vaches laitières et 85 hectares de cultures ; il a un associé et une apprentie.Le gros de son activité c'est la vente directe. Bruno tient à cette relation privilégiée avec l'acheteur. Une clientèle fidèle parfois éloignée, comme ces chasseurs de Bordeaux, venus chasser sur le secteur il y a quelques années et qui depuis s'organisent un week-end de novembre en Bresse afin d'acheter leurs volailles pour les fêtes. D'autres clients font le voyage de Savoie et Haute-Savoie, de Six-Four-les-Plages, Lille, et même de la Suisse pour acheter des chapons. ...
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