Le groupe coopératif Oxyane a lancé la démarche O’trement. Objectif : accompagner 500 agriculteurs dans leur transition vers des pratiques agroécologiques durables.
Réchauffement climatique, raréfaction des ressources naturelles… les défis sont grands pour les agriculteurs. Ces derniers en ont conscience, ils se trouvent à un tournant décisif qui nécessite de poursuivre les efforts d’ores et déjà engagés dans la transition agroécologique. « Ce tournant exige une réévaluation des pratiques agricoles afin de concilier les impératifs de production alimentaire avec la préservation de l’environnement. Les enjeux de la qualité des sols, de la gestion responsable de l’eau et de la réduction de l’empreinte carbone se font pressants », souligne le groupe coopératif Oxyane dans un communiqué de presse annonçant le lancement de la démarche O’trement. Objectif : accompagner 500 agriculteurs dans leur transition vers des pratiques agroécologiques durables sur cinq ans. « Cette démarche innovante leur propose un accompagnement personnalisé pour amorcer une véritable transformation agroécologique. Cette initiative repose sur une vision collective et collaborative : offrir aux agriculteurs les outils et le soutien nécessaires pour renforcer la durabilité de leurs exploitations, tout en intégrant les enjeux économiques, environnementaux et sociétaux », précise le groupe coopératif qui dédie à cette démarche une enveloppe budgétaire de 20 millions d’euros sur cinq ans.
Accompagnement technique et financier
En rejoignant la démarche O’trement, les adhérents d’Oxyane bénéficient d’un accompagnement technique et financier étalé sur cinq ans. Cet engagement technique se traduit par des formations pratiques, un suivi personnalisé et un diagnostic annuel pour mesurer les progrès. Dans le même temps, les équipes terrain sont également formées pour accompagner les adhérents dans leur changement de pratique. L’accompagnement financier se traduit par des primes de transition comprises entre 50 et 100 euros par hectare. L’accompagnement est fondé sur six leviers stratégiques : la régénération des sols pour améliorer leur santé, la gestion durable de l’eau pour une utilisation optimale, la réduction de la dépendance aux intrants chimiques pour protéger l’environnement, le développement de l’autonomie alimentaire des élevages, la promotion de la résilience économique des exploitations, et la préservation de la biodiversité qui enrichit nos écosystèmes.
Sur communiqué
