Grandes cultures
« Quatre tours d'eau au mois d'avril : une première ! »

Fabrice Marthoud, céréalier dans la commune de Sainte-Julie (SAU de 240 ha, dont 154 ha de maïs, 30 ha de blé, 30 ha d'orge, 10 ha de tournesol, et prairies) témoigne de la situation difficile suite à la sécheresse de ces dernières semaines.
« Quatre tours d'eau au mois d'avril : une première ! »

Fabrice Marthoud, céréalier dans la commune de Sainte-Julie (SAU de 240 ha, dont 154 ha de maïs, 30 ha de blé, 30 ha d'orge, 10 ha de tournesol, et prairies) témoigne de la situation difficile suite à la sécheresse de ces dernières semaines.

« Nous avons commencé à irriguer le blé au 1er avril. Nous l'aurions fait quinze jours avant si nous avions pu mais les compteurs de la station de pompage de l'Asia ne commencent à tourner qu'à partir de début avril. Nous avons réalisé deux tours d'eau à 30 millimètres puis deux autres tours à 35 millimètres. Nous l'avons fait dans le cadre du suivi des cultures Perfecto mis en place avec Terre d'Alliances ; qui a mis en évidence mon blé en situation de stress hydrique. Nous étions restés 45 jours sans une goutte d'eau. On arrose tous les ans au mois d'avril, mais quatre tours comme ça au mois d'avril, c'est une première ! ». Concernant les maïs, il précise : « Nous avons commencé à semer au 27 mars, avec des levées assez hétérogènes qui nous ont obligé à arroser ».

Quant aux précipitations du week-end dernier, il ajoute : « En fin de semaine dernière nous avons eu 90 millimètres. Mieux vaut tard que jamais ! Par contre, pour le fourrage, ça arrive tard pour l'herbe... ».

Et de rappeler en aparté : « Les cours n'évoluent pas. Malgré soi-disant la pénurie de farine dans les grandes surfaces, le prix n'est pas à la hausse ! ».

 

Patricia Flochon