Un chauffeur unique pour un seul passage

« L'année dernière nous en avions déjà acheté une et la demande a été tellement forte qu'il a fallu en racheter une deuxième cette année », lâche l'employé de la Cuma alors qu'il grimpe dans le tracteur. « Nous avons fait 2 500 à 3 000 bottes en 2017 cette année nous en sommes à 8 000, une sacrée progression et la saison est loin d'être terminée ». Il suffit de jeter un œil sur le tableau blanc du planning de la semaine pour constater que la presse-enrubanneuse est effectivement très demandée cette semaine. « On peut faire autre chose » L'enrubannage fait partie des chantiers contraignants. L'agriculteur doit gérer en un laps de temps très réduit la fauche, l'andainage, le pressage, l'enrubannage et le déplacement de balles vers leur lieu de stockage. L'organisation du chantier est bien souvent un casse-tête pour l'agriculteur. Il faut mobiliser deux tracteurs et deux chauffeurs en tenant compte de la météo. Pascal Curt du Gaec de la Frandelière à Vandeins et son associé ont fait le choix cette année de passer par la Cuma. « On ne s'occupe de rien, juste de montrer la parcelle ! c'est du temps de gagné pour nous que l'on peut utiliser à faire autre chose...
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