Accès au contenu
PORTRAIT

Un céréalier à l’écoute de ses sols

Fin juin, Franck Sibert, céréalier à Ambronay se voyait décerner le trophée de la filière céréales, dans le cadre des Trophées de l’agriculture. Un coup de projecteur bien mérité pour cet exploitant qui faisait le choix du non labour il y a plus de deux décennies… Rencontre.
Un céréalier à l’écoute de ses sols

Sur une SAU de 240 hectares, Franck Sibert cultive du blé (60 ha), du maïs (90 ha), du soja (55 ha), de l'orge (20 ha) et du colza (12 ha). Ce précurseur en matière de techniques culturales simplifiées, a toujours été soucieux de développer un système de production plus économe et respectueux de l'environnement.Sa philosophie : limiter le travail du sol pour en améliorer la structure et augmenter l'activité biologique. « Il y a 25 ans je réfléchissais déjà à la pratique du non labour, à des solutions pour réduire les coûts de production, tirer des marges à l'hectare, moins consommer de gasoil et moins user le tracteur. Je regardais beaucoup ce qui se faisait en Amérique. A l'époque nous n'avions pas le matériel adapté, à part la charrue et la herse. Dans le temps, la charrue était un gros déchaumeur, alors qu'aujourd'hui avec la puissance on détruit toute la vie microbienne. Avec la FDSEA, nous avions fait venir dans l'Ain Claude Bourguignon, un agronome de Dijon, afin de mieux comprendre les techniques et nous faire réagir. Depuis nous avons arrêté le labour et appliqué les techniques culturales simplifiées, avec des rotations de cultures », explique-t-il.Aux dir...

La suite est réservée à nos abonnés.