Un beau chapon se prépare dès le mois de mars

« Vous me trouverez facilement, je suis juste après la pancarte indiquant Pont-de-Vaux ». La coquette exploitation de la famille Temporal est nichée au fond d'une cour et bordée de fleurs. Les volailles on ne les voit pas depuis la route, pour découvrir le poulailler il faut traverser la maison et se rendre à l'autre bout du gazon rasé de près en passant sous les arbres fruitiers et en longeant le jardin potager. Celles qui régaleront nos repas de fin d'année cherchent des vers dans le sol sec. « Les voilà les futurs chapons, faut les surveiller comme des gamins », lâche Michel en les regardant avec attention tout en expliquant dans les moindres détails où en est dans sa croissance chaque volatile. A vue d'œil il peut nous donner son poids. Tout commence début mars Ce sont les chapons qui démarrent les premiers, 360 poulets livrés pour environ 250 bêtes vendues. Début juillet les poussins sont venus grossir les rangs des futures volailles fines. « Pendant cinq semaines elles sont nourries avec un aliment complet homologué par le C.I.V.B. » (comité interprofessionnel de la volaille de Bresse), explique l'éleveur, « après elles vont passer aux céréales, un...
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