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Maîtriser l’électricité de la traite : enjeux et solutions concrètes

Consommation électrique / La traite des vaches laitières est un poste majeur de consommation d’électricité dans les exploitations. Analyser ses usages et agir sur les différents équipements du bloc traite permet de gagner en efficacité, réduire la facture énergétique et améliorer la rentabilité.

Maîtriser l’électricité de la traite : enjeux et solutions concrètes
©Annick Conté - Reussir
Le tank à lait est le premier poste de consommation d'électricité du bloc traite.

Dans un élevage laitier, le bloc traite représente le premier poste d’électricité, avec en moyenne 85 % des consommations spécifiques, soit entre 400 et 500 kWh par vache et par an. Le refroidissement du lait représente près de la moitié de la dépense électrique, devant la production d’eau chaude et la pompe à vide. Ainsi, le tank de refroidissement, sans prerefroidisseur, consomme en moyenne entre 14 et 17 Wh/litre de lait, dont 80 % pour le compresseur. Les études françaises et européennes convergent autour de 15,3 Wh/litre pour rafraîchir le lait. L’installation d’un prérefroidisseur peut réduire cette consommation de 45 %, soit une économie de près de 8 kWh/1 000 litres économisés. Selon les situations, le temps de retour sur investissement d’un prérefroidisseur va de 2 à 7 ans.Maîtriser la production d’eau chaudeLa production d’eau chaude nécessaire pour le lavage du tank et du circuit de traite représente en moyenne 18 Wh/litre. Un chauffe-eau thermodynamique ou une surisolation permet de réduire jusqu’à 65 % la consommation d'électricité. De plus, la récupération de calories au niveau du condenseur du tank couvre potentiellement près de 40 % des besoins...

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