La souveraineté passe par la rémunération
La Confédération française de l’aviculture (CFA) a récemment organisé son assemblée générale à Paris. L’occasion pour les responsables de plancher sur le développement de la souveraineté alimentaire dans leurs filières. Et de rappeler que la rémunération est une condition essentielle de cette souveraineté.
 
      
    L’équation est simple mais difficile à faire accepter à l’aval de la filière avicole : sans rémunération décente de l’éleveur, il n’y a pas d’investissement, pas d’attractivité, pas de renouvellement des générations et pas de développement de la filière. Stéphane Sallé, directeur du pôle volailles du groupe LDC a résumé la situation : « Pas d’éleveurs, pas d’abattoirs et pas d’abattoirs pas d’éleveurs ». Mais dans les négociations, la transparence des coûts ne va pas de soi. Benoît Carrez, représentant d’AgroMousquetaires, rappelle que si la matière première agricole (MPA) est devenue non négociable dans les négociations commerciales, « on ne sait jamais combien sont payés les organisations de producteurs et les éleveurs ». Hélène Bompart, éleveuse de volailles de chair dans la Drôme, a fait ses calculs. Ne sachant...
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