La profession sous tension
Mesures renforcées sur les mouvements de bovins, suspension de l’export jusqu’au 4 novembre, flou total quant à l’indemnisation des pertes indirectes… la profession agricole fait savoir sa colère, revendications à l’appui pour des mesures « plus acceptables » en attendant la sortie de crise.
Suite à la mise en place d’une nouvelle zone réglementée, une réunion d’information était organisée le 17 octobre en présence de la préfète de l’Ain, Chantal Mauchet, des organisations professionnelles agricoles, de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs. Les éleveurs de bovins du département avaient répondu en nombre à l’invitation. C’est devant une salle comble que Romain Persicot, ingénieur conseil au GDS de l’Ain, dressait le bilan d’une situation sanitaire dégradée. D’emblée le ton est donné : « Toutes les mesures sont prises à un niveau européen pour essayer d’enrayer la crise. Au GDS, notre rôle est de mettre de l’huile dans les rouages. Mais malheureusement nous n’avons pas la main sur le règlement européen. Cela ne sert à rien de se battre sur les mesures réglementaires. Le plus important, c’est de gérer la crise ». Pourtant, la profession agricole ne l’entend pas de cette oreille....
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