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Prédation

L'Etat interpellé sur les dysfonctionnements du dossier loup

60 ovins tués, 16 exploitations touchées depuis janvier : le bilan de la prédation s’alourdit dans l’Ain. Face à cette situation critique, la cellule professionnelle prédation a rencontré la sous-préfète Karine Garcin-Escobar pour exiger des réponses concrètes sur les nombreux dysfonctionnements qui paralysent la gestion du dossier loup.

L'Etat interpellé sur les dysfonctionnements du dossier loup
Valentin Gavand expliquant le morcellement de ses parcelles à la sous-préfète de Nantua. Photo/SG

Le mardi 22 juillet, sur l’exploitation de Valentin Gavand, éleveur ovin victime d’une attaque en mars dernier, s’est tenue une rencontre cruciale entre la sous-préfète de Nantua Karine Garcin-Escobar, en charge du dossier prédation, et les représentants de la cellule professionnelle prédation. Étaient présents Gilles Brenon (président de la Chambre d’agriculture), Jonathan Janichon (président de la FDSEA de l’Ain), Justin Chatard (président des JA de l’Ain), Lionel Manos (président de la SEMA), Alain Prin (JA), Philippe Mellet (FDSEA), ainsi que Rémy Allard et Julien Radix du syndicat ovin de l’Ain. Depuis le début de l’année civile, les chiffres parlent d’eux-mêmes : 16 exploitations ont été victimes de prédation dans le département de l’Ain, avec au total 60 ovins tués et 18 autres blessés. Un bilan qui s’alourdit constamment, comme en témoigne Valentin Gavand : « Le cercle de prédation grandit de plus en plus depuis l’ar...

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