Les laiteries craignent de manquer d'éleveurs de caprins
La France compte plus de 5 000 éleveurs de chèvres dont la moitié sont des producteurs de fromages fermiers. Les laiteries craignent de manquer de lait à l'avenir si les installations ne s'orientent pas vers la filière longue.

Le renouvellement des générations est un enjeu essentiel pour accompagner la croissance des marchés et anticiper les départs en retraite en élevage caprin. « La pyramide des âges est plutôt favorable. Nous avons plus de jeunes que dans d'autres filières », indique la directrice de l'Anicap, Marilyne Le Pape. Cependant la dynamique d'installation n'est pas suffisante, d'autant plus que les installations se font principalement sur des modèles fermiers. « Nous avons la particularité d'avoir la moitié des éleveurs qui livre son lait à des laiteries et l'autre moitié qui transforme à la ferme », précise Mickaël Lamy, éleveur dans le Maine-et-Loire et représentant la coopération laitière au sein de l'Anicap. Actuellement, 80 % des fromages de chèvre sont fabriqués par des laiteries, le reste est transformé à la ferme. Les arguments de la filière L'administrateur de la coopérative Agrial se fait écho de la principale crainte des industriels : man...
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