En marge de la 32e édition du Sommet de l’élevage, l’opérateur de compétences pour la coopération agricole Ocapiat et Transitions Pro Auvergne Rhône-Alpes, référent des reconversions professionnelles, ont signé une convention de partenariat. L’objectif ? Renforcer leur coopération en Auvergne-Rhône-Alpes.
Hervé Proksch, président de l’opérateur de compétences pour la coopération agricole (Ocapiat), n’a pas manqué de le rappeler. En 2021, une première convention financière entre son organisme et Transition Pro Auvergne-Rhône-Alpes, l’acteur référent des reconversions professionnelles, avait déjà été signée. Cette fois-ci, le lien entre les deux organismes va prendre la forme d’un partenariat pour les branches qui ne font pas partie du réseau agricole. Selon Jérôme Volle, secrétaire général d’Ocapiat, les entreprises des secteurs de la coopération agricole « affichent des besoins en compétences nouvelles et pointues ». La signature de cette convention de partenariat devrait donc permettre de communiquer sur ces besoins et d’en améliorer la visibilité pour les entreprises et salariés d’autres secteurs. « Elle facilitera également l’action de notre partenaire Transitions Pro en matière d’orientation vers nos métiers », a-t-il ajouté.
Répondre aux enjeux de mutation et de recrutement
Transitions Pro s’adresse aux salariés qui souhaitent se reconvertir ou obtenir un diplôme au travers de différents dispositifs. Étendre la communication et multiplier les actions communes avec l’opérateur de compétences Ocapiat permettront de répondre aux besoins en emploi des secteurs couverts par l’OPCO : la coopération agricole, l’agriculture, la pêche, l’industrie agroalimentaire et les territoires. Cette dernière branche comprend notamment les caisses régionales du Crédit agricole, Groupama, la Mutualité sociale agricole, les Maisons familiales rurales, ainsi que les chambres d’agriculture. Afin d’améliorer leur efficacité, les deux organismes s’engagent à partager leurs besoins en emplois, en qualification et en compétences pour l’interbranche des entreprises, les exploitations agricoles et les acteurs du territoire. Les industries alimentaires, la coopération et le commerce agricole seront également concernés. Une attention particulière sera également portée aux salariés défavorisés ou handicapés, en situation d’illettrisme, ainsi qu’aux bas niveaux de qualification.