Fenaison
Andaineur à tapis : la Cuma du Châtelet l'a testé et approuvé

La Cuma Le Châtelet de Saint-Etienne-du-Bois est la seule du département à ce jour à être équipée d'un andaineur à tapis.
Andaineur à tapis : la Cuma du Châtelet l'a testé et approuvé

L'an dernier la Cuma Le Châtelet, à Saint-Etienne-du-Bois, investissait dans un andaineur à tapis ROC RT 870. Le top du top pour préserver la qualité du fourrage, qui coûte tout de même la bagatelle de 78 000 € (amortissement sur sept ans). L'an passé, quelque 600 ha ont été travaillés avec ce matériel haut de gamme, qui donne entière satisfaction aux adhérents. « L'intérêt principal est de préserver la qualité du fourrage, en particulier les légumineuses, trèfle, luzerne... et d'éviter aussi les butyriques pour la production laitière. L'andaineur ramasse l'herbe et la transporte sur un tapis, il y a donc moins de contacts avec le sol », souligne Didier Roussel, gérant de la Cuma. Après une première coupe début avril, les deux chauffeurs attitrés sont à pied d'œuvre depuis la semaine dernière.

 

Un matériel qui permet d'effectuer le double du travail d'un andaineur traditionnel.

 

5ha/heure

 

Cadence de travail : 5 ha à l'heure (facturée 98 € HT). « L'andaineur peut servir aussi bien pour les ensilages, le foin, que la paille. La première coupe a été de très bonne qualité, mais pas beaucoup de rendement. La seconde est excellente aussi, avec un peu plus d'herbe cette fois-ci », ajoute Didier Roussel. Aux manettes, le chauffeur, Philippe Carré, avoue que l'utilisation demande une certaine technicité et qu'il assure les réglages en fonction de la qualité du fourrage et de l'outil qui sera ensuite utilisé pour le récolter, comme par exemple « des andains plus larges pour l'ensileuse que pour l'enrubanneuse ».

 

Patricia Flochon