PUBLI-RÉDACTIONNEL

Latitude GPS veille sur les agri-technologies de demain

Un corps de ferme typique de l’Eure héberge Latitude GPS, des murs en contraste avec le high-tech qu’ils abritent. Latitude GPS est née sur le plateau du Neubourg.  « Les innovations ne sont finalement que des outils au service de l’agronomie, estime Emmanuel Vauquelin, son fondateur, mais elles en facilitent grandement les études ».
 
La culture geek appliquée à l’agriculture

Latitude GPS cultive son lien au sol. En grandissant au milieu des blés, Emmanuel Vauquelin assume sa culture « un peu geek avec ses ordinateurs TO7 ou Amstrad ». Ce fils d’agriculteur vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Un temps où la technologie se passait des « start-up ».  Pourtant, Emmanuel Vauquelin suivait déjà le rythme des innovations… En 1997, il fait le tour des champs avec son quad et un GPS pour l’arpentage des parcelles. Dès 1999, la cartographie de rendement est installée sur la moissonneuse-batteuse de la ferme. « Je réalisais ensuite des analyses de sols selon les résultats », raconte Emmanuel Vauquelin. Il se passionne pour le GPS. L’entreprise se développe en commercialisant des barres de guidage à led. Dans le contexte de l’époque - les amateurs se rappelleront que le Nokia 3310 à la pointe de la technologie - c’est une petite révolution.
 
L’agriculteur qui parle aux agriculteurs

Au fil des ans, Latitude GPS est devenue distributeur-importateur Trimble, puis réparateur. Aujourd’hui encore, le GPS demeure la colonne vertébrale de l’entreprise. « Notre rôle est de rester en veille sur toutes les technologies qu’on peut y associer ». L’innovation est l’ADN des activités de l’entreprise. Latitude GPS compte désormais 50 salariés, couvre 60 départements, les DOM-TOM et l’Afrique francophone. Cependant, le lien au terrain reste au cœur du développement. « Tous les produits commercialisés sont testés sur l’exploitation familiale. Je ne sais pas les vendre sans les avoir essayés. C’est l’agriculteur qui parle aux agriculteurs », souligne le chef d’entreprise.
 
Des technologies pensées par des agriculteurs

Les marques distribuées proposent la même philosophie : du matériel haut de gamme et pensé par les agriculteurs. Le créateur des bineuses Phenix, dont la technologie repose sur un guidage par caméra colorimétrique, dispose d’une ferme pilote dans l’Yonne. C’est également le cas de Precision Planting, qui permet de pratiquer le « retrofit » sur semoir. Tout comme le dernier arrivé dans la gamme, le semoir de précision Horizon, et son chasse débris novateur qui est fabriqué en Grande-Bretagne. Emmanuel Vauquelin maintient ainsi une veille permanente. Et même s’il « ne parle pas un mot d’anglais », le bon sens paysan et la passion des agri-technologies font office de langage universel.

Le semoir DSX utilise des éléments composés d’un chasse-débris rotatif en étoile, d’un disque semeur et d’une roue de rappuyage. Il se décline en largeurs de 4 ; 4,5 ; 6 ; 6,4 ; 7,2 et 8 m. Photo/DR

Une cellule dédiée à la recherche d’innovation

« L’innovation me fait vibrer », résume Emmanuel Vauquelin. Conscient de cette évolution perpétuelle, Latitude GPS dispose donc d’une cellule Innovation et Nouvelles Technologies. « Notre but est d’imaginer le besoin de l’agriculteur, de lever les freins et d’assembler les outils. Nous avons une vision globale avec une finalité : créer de la valeur pour l’agriculteur ».  

Précision et rentabilité
-       2 jours de retard à la levée du maïs, c’est 13 % de rendement en moins
-       1 % de précision de semis en moins, c’est une perte de 2 qx/ha