D’après FranceAgriMer, le pic habituel de production de lait de chèvre et de vache au cours du mois d’avril connaît un repli de 0,5 %. Si cette baisse se poursuit, la collecte 2024 pourrait bien être inférieure aux quatre années précédentes.
Les conditions climatiques, la qualité des fourrages récoltés et les difficultés à apporter du vert dans les rations alimentaires des vaches et des chèvres laitières pénalisent les productions de lait. Au mois d’avril, la collecte de lait de vache décroche, selon les enquêtes hebdomadaires de FranceAgriMer. Sur un an, le repli est de 0,5 %. Et si ce décrochage se poursuit, la production de lait livrée en 2024 serait alors la plus faible depuis quatre ans. Or les ensilages d’herbe sont de médiocre qualité et la sécheresse de l’automne passé a altéré la fertilité des vaches et retardé les nouvelles lactations. Par ailleurs, la reprise de la maladie hémorragique épizootique (MHE) n’épargne pas les élevages laitiers. « En lait de chèvre, la collecte nationale a évolué en mars en-deçà de son niveau de 2023 », déplore l’Institut de l’élevage. Estimée à 49 millions de litres de lait, elle est en retrait de 2 % sur un an. En cumul sur les trois premiers mois de l’année, la production de lait de chèvre livrée s’est élevée à 108 millions de litres (-2 % /2023). Et si cette tendance baissière se poursuit, la collecte serait alors à la fois inférieure à celle de 2021 et de 2022.
Source : Actuagri