FILIERE OVINE
Des Bergers assidus

Journée sanitaire ovine de l’Ain.
Des Bergers assidus

Retour en classe pour une vingtaine d'éleveurs ovins jeudi dernier lors de la 4e édition de la journée sanitaire ovine. Ce rendez-vous désormais annuel est organisé par la section ovine du GDS en partenariat avec le syndicat ovin de l'Ain. Sébastien Leger vétérinaire à la clinique Clair Matin, se charge de l'animation.
Au programme cette année, la complémentation minérale et vitaminée pour les ovins, un sujet qui intéresse puisqu'après un premier tour de table on constate que les pratiques sont biens différentes d'un élevage à l'autre. Les fournisseurs d'aliments semblent être les principaux préconisateurs mais la forme de la complémentation joue beaucoup dans le choix des éleveurs. Certains préférerons les blocs à lécher pour leur praticité mais cela engendre une consommation inégale chez les brebis, d'autres utilisent de la « semoulette » à mélanger à l'aliment. C'est la formule la plus économique, ou encore les « bolus » plus onéreux mais assurant une diffusion longue et optimale. Le vétérinaire rappelle la nécessité d'apporter du sel iodé toute l'année et de bien veiller à l'équilibre iode/sélénium notamment en fin de gestation.
L'ecthyma, la stratégie sanitaire en élevage, et un tour de table sur les médecines alternatives utilisés par les éleveurs ont complétés le menu de cette journée ponctué par une intervention de Caroline Locatelli du GDS au sujet des « statuts sanitaires » des élevages ovins. Il s'agit de rechercher, par prise de sang, la présence de 4 maladies abortives importantes (Fièvre Q, Visna Maedi, Chlamydiose et Paratuberculose). Le coût des analyses est pris en charge à 75% et jusqu'à 100% pour les jeunes installés par le GDS Rhône-Alpes et le GDS de l'Ain. Une action qui peut permettre d'éviter la catastrophe notamment dans le cas d'introduction d'animaux provenant d'un autre élevage.
Le rendez-vous est déjà pris pour 2020, puisque les organisateurs ont consulté la salle pour définir les prochaines thématiques sanitaires à développer. Une demi journée dans un élevage est à l'étude afin d'être au plus près des réalités du terrain.

N.G.