TOURISME

Pour une économie touristique « durable et compétitive »

Selon Véronique Baude, vice-présidente du Conseil départemental, « l’ambition de faire de l’Ain une destination touristique porte ses fruits. Dans l’Ain, nous avons déjà un tourisme durable, un écosystème et des acteurs touristiques qui ont cette préoccupation, mais il nous faut le conforter et que cette notion de durabilité soit déclinée dans tous les projets et dans toutes les actions ». Selon un sondage réalisé par OpinionWay pour Aintourisme portant sur la notoriété et l’image du département de l’Ain, il apparaît que : « si l’Ain n’est pas encore spontanément identifié par les habitants des départements voisins comme une destination touristique française de premier plan, le département dispose de nombreux atouts pouvant faire de ce territoire une référence touristique dans l’Est de la France ». Des atouts qui répondent à plusieurs des attentes essentielles des touristes : rapport qualité-prix, beauté des paysages, facilité d’accès. L’étude indique cependant que la facilité d’accès apparait toutefois parfois comme une qualité à double-tranchant : pour certains habitants des départements voisins, le département est tellement proche qu’il n’offre plus le dépaysement espéré pour des vacances. Le climat est également un point sur lequel la réputation du département tend à le desservir. Les points forts : l’Ain est particulièrement apprécié pour les séjours courts et proche de chez soi. Le plus souvent, ces séjours inspirent la plus grande satisfaction : les visiteurs ont le plus souvent l’intention de revenir dans le département et deviennent même des relais de recommandation. Des leviers d’attractivité comme la gastronomie locale et l’agritourisme pourraient gagner à être renforcés. Enfin, les habitants de l’Ain adhèrent massivement à l’intérêt d’un développement touristique du département, autant pour l’économie, pour les loisirs et pour la vie au quotidien. Les principaux inconvénients restent associés à l’augmentation des prix du foncier et du coût de la vie.
 
Agritourisme & œnotourisme, l’une des 10 filières d’excellence du Livre Blanc
 
Mais qu’entend-on exactement par « tourisme durable » ? Selon Aintourisme, fort de son expertise diversifiée, ses compétences et services au bénéfice des acteurs publics et privés de la destination, il s’agit d’un tourisme « générateur de richesses et d’emplois toute l’année, contribuant à l’attractivité du département, respectueux de l’environnement et limitant les impacts ; équilibré sur l’ensemble du territoire, source d’amélioration du cadre de vie des habitants, en synergie avec les autres secteurs d’activités économiques et accessible à tous ». Outre la durabilité, le Département mise également sur la compétitivité dans l’objectif de mieux affronter la concurrence, et ce en s’appuyant sur les dix filières d’excellence de l’Ain que sont : le vélo, le golf, la randonnée, Montagne 4 saisons, Gastronomie, Savoir-faire, lieux d’Histoire et Villages d’exception, espaces naturels eau & paysages, tourisme d’affaires, et la dernière en date, l’Agritourisme & œnotourisme. Avec l’ambition de « faciliter la rencontre avec les populations locales pour la découverte du monde agricole, contribuer au maintien des exploitations agricoles, des productions locales et à l’entretien des paysages… ». En pratique, les objectifs visés sont de développer l’offre agritourisme (sur l’ensemble des territoires) & œnotourisme (Vignoble et Découverte), fédérer les agriculteurs engagés dans la démarche, accompagner les porteurs de projet (diversification de l’activité agricole, valorisation des offres), promotion de l’offre et soutien technique à la mise en marché, conseil et appui technique. Un travail mené en partenariat avec : la Chambre d’agriculture, le Syndicat des vins du Bugey et le comité des vins AURA, quatre réseaux de valorisation de l’offre d’hébergement, des réseaux en lien avec la promotion des produits du territoire et au niveau des scolaires, des organisateurs d’événements de la filière, Auvergne Rhône-Alpes tourisme, les EPCI (Établissements publics de coopération intercommunale) et leurs offices de tourisme, et les socio-professionnels.