Nicolas saute du mouton au bovin

« J'étais content de me lever le matin malgré des horaires parfois contraignants et la charge de travail qui m'attendait. 4h du matin à l'abattoir pour trier les agneaux ça pique ! Mais le travail était motivant. J'ai bénéficié d'une totale autonomie dans mon organisation. La coopérative je l'ai gérée comme si c'était mon entreprise ».Arrivé en septembre 2014, il s'agissait de son premier emploi après son cursus d'ingénieur agronome. « J'avais postulé car les missions étaient diversifiées. Un travail au service des éleveurs cela me motivait. Pourtant je ne connaissais pas plus que ça les agneaux ». La tendance inversée La filière était sur le déclin à l'arrivée de Nicolas. Il l'a redynamisée. « Le précédent technicien, Guillaume avait posé les bases du commerce, j'ai repris le flambeau et développé la commercialisation avec notamment la vente directe aux bouchers. Une quinzaine d'entre eux sont de fidèles clients. Les détaillants qui vendent sur les marchés et passaient par un grossiste traitent avec nous maintenant ». Le chiffre d'affaire de 360 000 euros il y a 6 ans est passé à 517 000 soit 40% d'augmentation. « Les 10 dernières années, le nombre tota...
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