VINS DU BUGEY
Des vendanges prévues dès le 20 août

Cette année les premiers raisins seront récoltés autour du 20 août dans le Bugey. Retour sur la réunion pré-vendanges du Syndicat des vins du Bugey qui met en lumière un besoin urgent d'eau.

Des vendanges prévues dès le 20 août
Jean-Luc Guillon, président du syndicat des vins du Bugey. Photo/Patricia Flochon

La traditionnelle réunion pré-vendanges du Syndicat des vins du Bugey s’est tenue cette année dans le caveau de la Maison Angelot à Marignieu, en présence des représentants des différentes administrations et partenaires (MSA Ain-Rhône, service des douanes, Pôle Emploi, fédération Bugey Savoie Dauphiné, etc.) et des viticulteurs et viticultrices adhérents. Avec la canicule, les vignes souffrent. Au syndicat on fait part « d’un besoin d’eau en urgence ». Les premiers raisins devraient être ramassés aux alentours du 20 août pour les « vins de base », ce qui concerne uniquement une poignée de viticulteurs. Les autres débuteront probablement à la fin du mois / début septembre.

L’assemblée générale à la Maison Angelot à Marignieu. Photo/Patricia Flochon

En attendant une pluie salvatrice, la bonne nouvelle reste que « le raisin est très sain pour l’instant », précise Sandrine Bartolini, responsable animatrice du syndicat. Pour rappel, la récolte moyenne l’an dernier s’est élevée à 23 000 hectolitres (9 270 hectos pour la plus petite). À noter que suite aux conséquences du gel sur les rendements du millésime 2021, le syndicat a demandé un rendement butoir auprès du Crinao (comité régional de l’Institut national de l’origine et de la qualité) afin d’obtenir le maximum. Concernant la recherche de vendangeurs, la difficulté pour certains viticulteurs à trouver de la main d’œuvre restant problématique d’une année sur l’autre, les interlocuteurs à privilégier étant le Syndicat des vins du Bugey ou encore le Pôle Emploi de Belley ([email protected]). Enfin, lors de cette réunion pré-vendanges, le président du syndicat, Jean-Luc Guillon, a rappelé toute l’importance de réaliser les déclarations de dégâts de gibier, concernant aussi bien le sanglier que le blaireau, afin d’avoir une traçabilité qui puisse obtenir un effet dans les rangs des services de la DDT, et « d’être force de proposition pour faire bouger les choses ».

Patricia Flochon