MATERIEL
Cuma St-Martin-du-Mont Confranchette : le top du top pour travailler la vigne

A Saint-Martin-du-Mont, les viticulteurs sont vernis. Grâce à leur Cuma, la « Confranchette » ils se sont dotés des meilleurs matériels pour respecter les sols et offrir les meilleures conditions à la vigne pour produire d’excellents millésimes.
Cuma St-Martin-du-Mont Confranchette :  le top du top pour travailler la vigne

« A l'origine, la Cuma avait été créée pour mutualiser le matériel servant aux cultures des exploitants laitiers du secteur. Elle n'avait plus d'utilité et ils souhaitaient donc l'arrêter. Nous en avons eu écho et on s'est dit, pourquoi pas la reprendre et en faire une Cuma pour le travail de la vigne.... », explique son secrétaire, Daniel Gallet. Fin 2018, début 2019, les nouveaux statuts sont mis en place, et Marcel Perinet, du Domaine de la Dentelle, est élu président. Son prédécesseur garde un pied dans la structure, à la barre du poste de trésorier. « Nous souhaitions faire évoluer notre façon de travailler la vigne... Nous avons participé à plusieurs rencontres organisées par la fédération des Cuma de l'Ain, dans le département, mais aussi en Savoie, et assisté à des démonstrations de matériels. Nicolas Boinon, son directeur, nous a aidés efficacement au montage des dossiers, aussi bien pour les financements d'achats de matériels que les statuts de la Cuma », ajoute Daniel Gallet. La « Confranchette » totalise une quinzaine d'adhérents, dont sept véritablement actifs, pour une quinzaine d'hectares de vignes.

 

La Cuma a investi 19 500 € l’an dernier dans un cadre interceps.

Matériel dernier cri pour une efficacité optimale

Depuis deux ans, les adhérents de la Cuma ont fait le choix de bannir l'utilisation de produits phytosanitaires ; son président est en bio et un autre viticulteur en conversion. D'où des investissements conséquents dans du matériel adapté. A commencer par un broyeur à herbe Iris de chez Desvoys (4 550 € HT subventionné à 50 % par l'Agence de l'eau et Feader), un cadre interceps avec ses accessoires (19 500 €, également subventionné à 50 %) ; deux tondeuses latérales adaptables sur le cadre interceps, deux lames interceps pour le désherbage du sol, des dents « pattes d'oie » qui s'adaptent pour couper l'herbe entre les rangs, un lot de disques émotteurs pour travailler en bordures de ceps et stopper la pousse de l'herbe avant l'hiver. Le broyeur Iris (dont l'utilisation est facturée à l'hectare pour plus d'équité) fait l'unanimité auprès des adhérents. « C'est un broyeur à marteau qui permet de couper l'herbe et de déchiqueter les sarments de vigne, donc plus besoin de les ramasser et en prime cela donne un humus qui enrichit le sol et évite l'érosion. Les terrains sont beaucoup plus stables », précise Marcel Perinet, qui insiste sur
« l'importance de développer la vie microbienne du sol et régénérer les terrains ». Bénéfices supplémentaires avec ce type de matériel : un gain de temps et une réduction importante de la pénibilité au travail.

Patricia Flochon