GROUPEMENT DES AVICULTEURS DE LA DOMBES
Faire toujours mieux et mieux le faire savoir
Modeste par la taille, avec ses 32 adhérents, 41 bâtiments « label rouge » et 16 canardières, le GAD se taille pourtant une belle réputation dans le milieu de gastronomie.
Le fruit d'un effort permanent pour améliorer la qualité des poulets, canards, pintades et autres volailles fines.
Cela passe par une meilleure coordination entre producteurs et partenaires (abatteurs qui commercialisent ces produits sous leurs propres marques notamment) afin d'assurer la régularité de la production, que ce soit en termes de qualité ou de capacité à produire toute l'année.
Allongement de la durée de vie des volailles avant abattage, amélioration des bâtiments et adaptation au réchauffement climatique figurent parmi les grands chantiers à venir. « Le réchauffement, on le constate tous. 2018 a été l'année la plus chaude que l'on ait connue. Il faut le prendre en compte pour apporter un maximum de confort à nos animaux, notamment en aménageant les parcours. N'hésitez pas à planter des arbres pour offrir de l'ombre à vos animaux. Cela demande un peu de travail, mais vous verrez, vous vous y retrouverez », a insisté le président, Gilles Lassus, reconduit dans sa fonction lors de la réunion.
Cap sur la communication
L'autre priorité tient en un mot : communication. 2018 a déjà permis de renforcer la notoriété du groupement, en particulier grâce à un produit phare, la canette de Dombes, de plus en plus prisé des grandes toques.
Le GAD a participé au Sirha, au salon de la gastronomie de Bourg, où le chef Stéphane Prévalet (restaurant Mets et Vins à Bourg-en-Bresse) a sublimé la canette ou encore à une soirée de gala aux halles Paul Bocuse de Lyon.
Des liens privilégiés se sont noués avec des personnalités influentes de la gastronomie. Ainsi, Pierre Bastin, illustre volailler des non moins illustres halles de Lyon a décidé d'afficher le logo du Gad sur sa superbe devanture. Une reconnaissance et une exposition bienvenue, « dans le 2e lieu le plus visité des touristes » dans la cité des Gaulles.
Le « gros » coup de com de 2018 restera le concours des Chefs en Or, lors du salon Équipe Hôtel, en fin d'année. Comme un cadeau de Noël avant l'heure. « C'est le 2e concours de cuisine le plus prestigieux après le Bocuse d'Or ». Le chef étoilé Thierry Marx, qui a fait le choix des produits imposés, avait décidé de mettre en valeur la canette de Dombes. Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, il s'est avéré, hasard faisant, que le vainqueur de cette épreuve, le jeune et très prometteur Dylan Desmoulin (alors chef de la Villa Florentine) est originaire de... Versailleux, au cœur de la zone de production du GAD !
Une amitié s'est tissée entre les éleveurs et le cuisinier, récemment recruté comme second de cuisine au restaurant la Marelle. Au point que ce dernier s'est proposé de devenir ambassadeur de la cuisine de Dombes et particulièrement des volailles de ce petit groupe d'éleveurs, dont il arbore désormais le logo sur sa veste de chef.
