La demande des pisciculteurs de pouvoir élever des crevettes peine à sortir la tête de l’eau
Alors que plusieurs pisciculteurs du département veulent se lancer dans l’élevage de crevettes d’eau douces, leurs démarches se heurtent depuis un an au veto de l’administration. Un refus qui repose sur des arguments discutables.

Serait-ce la fin d’un long bras de fer avec l’administration ? Rien n’est moins sûr, mais l’espoir reste de mise pour les pisciculteurs de la Dombes de voir un jour s’implanter une nouvelle forme d’élevage. Celle de la crevette d’eau douce Macrobrachium rosenbergii. Déjà implantée dans le Gers depuis 2018, en Gironde et en Charente-Maritime, le syndicat mixte de développement de l’aquaculture et de la pêche (SMIDAP) a confirmé il y a quelques semaines sur son compte Linkedin que des expérimentations seraient également menées dans deux lycées aquacoles de Guérande (Loire-Atlantique) et de Château-Gontier (Mayenne). D’ailleurs, les post-larves sont arrivées la semaine dernière. Dans l’Ain, la situation est en revanche toujours au point mort et semble même s’enliser. Cela fait plus d’un an que les pisciculteurs souhaitant diversifier leur production ont sollicité les services de l’État pour lancer des essais, sans succès à l’heure actuelle.
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