« Un nouveau contrat de confiance doit être établi ! »
Après la colère, les mobilisations, les espoirs, c’est la frustration qui prédomine dans les rangs de la profession agricole. Une profession qui pointe du doigt la lenteur de l’Etat à mettre en application certaines promesses, en appelle à « combler des trous dans la raquette » et à plus de pragmatisme. Retour sur les points sensibles abordés en session plénière de la Chambre d’agriculture du 18 mars.

Panneaux d’agglomérations retournés, blocage des autoroutes et des centrales d’achat, contrôle des prix et de l’origine des produits dans la grande distribution… : « les exploitants du département, de la région et de la France entière se sont mobilisés pour retrouver du bon sens. La mobilisation a été à la hauteur des enjeux des revendications et la réponse de l’Etat doit être au même niveau ! Depuis l’automne dernier les agriculteurs de France le disent haut et fort : la France marche sur la tête. Je voudrais pourvoir dire « marchait » sur la tête », rappelait Michel Joux, président de la Chambre d’agriculture, lundi dernier lors de la session plénière de la chambre consulaire. Car si la profession agricole concède que l’engagement du Premier ministre et du Président de la République d’afficher l’agriculture et la souveraineté alimentaire au rang de priorité nationale est un acte fort, les annonces sont loin d’être su...
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