INSEE
La population régionale continue de croître

L’Insee vient de publier les chiffres des populations légales présentent sur toutes les communes de France au 1er janvier 2021. Regard sur les dynamiques démographiques en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La population régionale continue de croître

Les chiffres de l’Insee sur les populations légales de chaque commune de France au 1er janvier 2021, sont tombés fin décembre 2023. En Auvergne-Rhône-Alpes (Aura), l’institut de la statistique dénombre un peu plus de 8,1 millions d’habitants, soit 12 % de la population nationale. Ce qui fait d’Auvergne-Rhône-Alpes la deuxième région la plus peuplée de France, mais loin derrière l’Île-de-France (12 millions d’habitants). Viennent ensuite la Nouvelle-Aquitaine, l’Occitanie et les Hauts-de-France avec une population autour de 6 millions chacune.

Toujours plus d’habitants en Aura

Entre 2015 et 2021, Auvergne-Rhône-Alpes a gagné en moyenne 40 000 âmes supplémentaires par an, soit l’équivalent d’une ville comme Montélimar. Une croissance qui est plus soutenue qu’en France métropolitaine (+ 0,5 % contre + 0,3 %) mais moins qu’en Occitanie (+ 0,7 %) ou dans les Pays de la Loire (+ 0,6 %). Ce rythme régional de croissance ralentit cependant par rapport à la période précédente (+ 0,8 % entre 2010 et 2015), relève l’Insee. Excepté pour Provence-Alpes-Côte d’Azur qui conserve la même évolution (+ 0,4 %), la croissance démographique de toutes les autres régions métropolitaines faiblit. « La région Auvergne-Rhône-Alpes est singulière par son dynamisme démographique, qui repose tant sur son solde naturel (différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès) que sur son solde migratoire (différence entre le nombre de personnes entrées et celles sorties) », explique l’Insee. En effet, sur la période 2015-2021, il y a eu plus de naissances que de décès en Aura (solde naturel de + 0,3 %) et plus d’arrivées que de départs (solde migratoire de + 0,2 %).

Haute-Savoie, Loire, Ain

Comme en région, les soldes naturel et migratoire contribuent à parts égales à l’évolution positive de la population des départements de la Haute-Savoie, de la Loire et de l’Ain. La Haute-Savoie est le troisième département le plus peuplé de la région (841 482 habitants) et celui qui enregistre la plus forte croissance (+ 1 %) juste devant l’Ain (0,8 %). Quant à la Loire, avec une croissance à 0,2 %, sa population reste globalement stable (769 029 habitants).

Rhône et Isère

La Rhône et l’Isère doivent leur croissance de population à leur solde naturel. Avec 1,9 million d’habitants, le Rhône concentre près du quart de la population régionale. Son solde naturel (+ 0,7 %) contribue très largement à sa croissance (+ 0,6 %, soit + 12 000 habitants en moyenne par an). Dans une moindre mesure, l’Isère suit le même schéma. Deuxième département le plus peuplé de la région (1 284 948 habitants), l’essor démographique (+ 0,4 %) est là aussi porté par le solde naturel (+ 0,4 %). 

Puy-de-Dôme, Drôme et Savoie

À l’inverse, les populations du Puy-de-Dôme, de la Drôme et de la Savoie sont en hausse grâce à des arrivées plus nombreuses que les départs (+ 0,4 %), ce qui contrebalance un solde naturel stable. Ces trois départements ont une croissance proche ou égale à celle de la région (+ 0,4 pour le premier et + 0,5 pour les deux autres).

Haute Loire, Cantal, Ardèche et Allier

Ces quatre départements, moins peuplés, se caractérisent par des soldes naturels négatifs et des soldes migratoires positifs. La Haute-Loire ne gagne ni ne perd d’habitants avec un solde migratoire positif (+ 0,3 %) qui s’équilibre avec le solde naturel. L’Ardèche se distingue par une croissance positive proche de celle de la région (+ 0,4 %), grâce à une forte attractivité migratoire (+ 0,6 %) qui lui permet de compenser un solde naturel négatif (-0,3 %). Le Cantal, en raison d'un solde naturel fortement négatif (- 0,7 %, le plus bas de la région), limite sa baisse de population (- 0,2 %), grâce à une certaine attractivité résidentielle (+ 0,5 %). Enfin, l’Allier continue de perdre des habitants ( -0,3 %) en raison d’un solde naturel négatif élevé (- 0,5 %), que ne parvient pas à compenser un solde migratoire faible et stable (0,2 %).

C.D d’après l’Insee