INVESTISSEMENTS
L’aide à l’abreuvement prolongée jusqu’au 6 octobre

Le conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes a décidé de prolonger son aide à l’abreuvement des bovins allaitants au pâturage. Les éleveurs éligibles à ce dispositif ont jusqu’au 6 octobre pour déposer leur dossier.

L’aide à l’abreuvement prolongée jusqu’au 6 octobre
Le taux de subvention peut aller jusqu’à 40 % du coût HT de l’investissement éligible. ©Sophie Chatenet

L’action régionale d’appui aux investissements liés à l’abreuvement des bovins allaitants au pâturage a été dotée d’une enveloppe de 150 000 euros. Une partie de ces fonds n’ayant pas été consommée, le conseil régional a accédé à la demande des professionnels en acceptant de prolonger le dispositif jusqu’au 6 octobre. Une quarantaine de dossiers ont été déposés à ce jour et quelque cent-vingts dossiers pourraient in fine bénéficier de ce soutien.

Les modalités de dépôt de dossiers identiques à 2020

Dans le cadre de ce dispositif, plusieurs investissements sont éligibles : les équipements nécessaires à la création de points d’abreuvement au pâturage à partir d’un ruisseau, d’un captage de nappe superficielle ou profonde, les forages, les systèmes d’acheminement vers le lieu d’abreuvement à la pâture (alimentation gravitaire, pompes y compris solaires, béliers hydrauliques, surpresseurs) mais aussi le stockage de l’eau (cuves, abreuvoirs) ainsi que la stabilisation des abords des points d’abreuvement (béton, empierrement). Si les travaux sont réalisés par l’exploitant, seuls les coûts de matériaux seront pris en compte. En revanche, les investissements suivants ne sont pas éligibles : installations destinées à l’irrigation, acheminement d’eau du réseau d’eau potable sur les parcelles, tonnes à eau, réserves ou stockage de surfaces, récupération des eaux de pluie sur un bâtiment, acheminement d’eau pour approvisionner le bâtiment et systèmes de filtration ou de traitement UV.

Quel niveau de prise en charge ?

Le taux de subvention peut aller jusqu’à 40 % du coût HT de l’investissement éligible, avec un investissement minimum de 1 500 € HT, et un plafond de subvention de 2 500 € par élevage et par dossier quelle que soit la forme juridique. Pour bénéficier de ce soutien, l’exploitant doit avoir un cheptel minimum de trente vaches nourrices (à la date de la demande de subvention). Les exploitations pouvant émarger à un autre programme d’accompagnement départemental (département de la Loire, pacte Cantal) ou régional (plan de filière bovin lait) seront quant à elles orientées vers ces autres dispositifs.

Vous souhaitez déposer un dossier, rendez-vous sur ce lien : www.aurafilieres.fr 

Sophie Chatenet