OVINS
Le congrès de la FNO au Puy-en-Velay les 7-8 septembre

Les 7 et 8 septembre prochains, la FDSEA de Haute-Loire accueillera le congrès de la Fédération nationale ovine. L’occasion pour les producteurs venus des quatre coins de France d’aborder les enjeux de la filière.

Le congrès de la FNO au Puy-en-Velay les 7-8 septembre
Michèle Boudouin, présidente de la FNO. ©DR

Cette année, le congrès de la Fédération nationale ovine (FNO) se déroule au Puy-en-Velay, en Haute-Loire, territoire de moyenne montagne se caractérisant par une forte présence de l’élevage ovin. « Notre élevage a su s’adapter aux exigences des marchés tout en conservant son image de valorisation des territoires difficiles », explique Claude Font, éleveur ovin mais aussi président de la FDSEA de Haute-Loire et secrétaire général de la FNO. La tenue du congrès de la FNO en Haute-Loire les 7 et 8 septembre prochains représente pour lui une opportunité unique de « fédérer l’ensemble de la filière locale ovine : éleveurs, techniciens et partenaires économiques qui travaillent de concert pour l’organisation de ce congrès ». Entre le huis clos syndical, l’assemblée statutaire et la tenue d’une table ronde sur le thème « l’application de la contractualisation obligatoire à la filière ovine : enjeux et perspectives », des visites d’exploitations sont prévues le mercredi 7 septembre dans l’après-midi. Elles mettront en lumière différentes conduites d’élevage issues de l’engagement et des savoir-faire des éleveurs ovins de Haute-Loire.

« Se retrouver en famille »

Pour Michèle Boudouin, présidente de la FNO, organiser le congrès chaque année dans une nouvelle région représente un vrai temps fort. « Il s’agit d’un moment privilégié pour se retrouver en famille, entre éleveurs, afin d’échanger et de traiter de l’actualité et des sujets face aux nombreux défis qui s’imposent à notre production. C’est aussi pour le conseil d’administration l’opportunité de faire un retour sur son travail et les actions mises en place tout au long de l’année », confie-t-elle. En ce sens, le huis clos du congrès est un temps particulièrement attendu des éleveurs car il va permettre les échanges autour de situations vécues sur le terrain, en faisant remonter les besoins des éleveurs pour mieux assurer la défense syndicale de leurs intérêts aux niveaux national et européen. C’est aussi l’occasion de partager des projets qui ont pour seul but de permettre aux éleveurs d’avoir plus de revenu avec des perspectives de croissance pour leur exploitation. « Dans la jungle des moyens de communication dont nous disposons aujourd’hui et qui nous font croire que nous sommes parfaitement informés, il est primordial de continuer à se voir et à échanger en direct car, à la FNO, c’est la convivialité qui est la règle », rappelle Michèle Boudouin.

Faire connaître le travail des éleveurs

« La bonne image de l’élevage ovin auprès du consommateur et une conjoncture des marchés sans précédent, tournée vers des produits de qualité, confortent l’avenir du métier de moutonnier et devraient susciter de nouvelles vocations », souligne Claude Font. Le congrès annuel de la FNO représente en ce sens une vitrine du travail réalisé dans les territoires en faveur de la production ovine. Cette année, ce sont les actions conduites en région qui seront mises en lumière à travers, notamment, les différentes visites d’exploitations qui seront proposées par la Fédération départementale ovine de Haute-Loire. L’occasion de rappeler, s’il le fallait, que la région Auvergne-Rhône-Alpes constitue un territoire important pour l’élevage ovin français.

Charlotte Rolle